Les formateurs-consultants, armée de réserve de la formation professionnelle ?

En 2007, la Dares avait publié une étude relative aux formateurs-consultants indépendants révélant que, pour cette année, leur chiffre d'affaires avait connu une hausse de 18 % en moyenne (contre 7 % pour la formation continue en général). L'indépendance : un bon “business" ? En 2007, c'est ce que semblaient induire les chiffres. Mais depuis, la profession a rencontré la crise de 2008, la création du statut d'auto-entrepreneur et la réforme de la formation professionnelle de 2009.
Et demain, ces professionnels de la formation “sur mesure" devront compter avec les nouveautés induites par l'Ani du 11 janvier 2013 (création d'un compte personnel de formation, expérimentation du CD2i dans les OF, etc.). Qui sont les consultants “freelances" (ou consultantes, d'ailleurs, la profession comprenant 55 % de femmes), qui, aujourd'hui, représentent 23 % des prestataires de formation présents sur le marché français, mais seulement 7 % des stagiaireset 3 % du chiffre d'affaires total de la formation professionnelle ?

Par - Le 16 février 2013.

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Précisions

Des imprécisions se sont glissées dans le dossier. L'organisme de formation Sipca-I2FC délivre un “titre professionnel de niveau II (bac + 3/4)" et non un “diplôme niveau licence". Françoise Laroye, directrice associée, précise en outre : “Nous n'enseignons pas « l'identité professionnelle », mais nous travaillons « sur la posture et l'identité professionnelle du futur formateur-consultant. »"

Enfin, l'article évoque “l'âge des étudiants". “S'agissant de formation
professionnelle continue, et non de formation initiale, s'adressant qui plus est la plupart du temps à des cadres confirmés, le terme approprié est « stagiaires » et non « étudiants »." Dont acte.