Un répertoire professionnel pour aider les formateurs indépendants à se faire reconnaître dans le nouveau paysage de la formation

Le 12 novembre, le Sycfi, principal syndicat professionnel des formateurs-consultants indépendants (CFI) tenait ses deuxièmes assises à Paris. Quatre ans après une première édition où il fut surtout question de la précarité et de l'absence de reconnaissance professionnelle des formateurs freelances, ces deuxièmes rencontres 2014 posaient la question de la place des formateurs indépendants dans un nouvel environnement reconfiguré par la réforme.

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Par - Le 13 novembre 2014.

« Le cadre de la loi de 1971 qui nous a servi de référence jusqu'à 2009 est définitivement obsolète avec la réforme de 2014. Ajuster notre activité au nouveau cadre n'est pas une option, mais une nécessité vitale » affirmait Lionel Soubeyran, président du Sycfi, en introduction de ces assises. Une nécessité vitale pour un métier aujourd'hui exercé sous statut indépendant (travailleur non salarié, EURL, auto-entreprise, portage salarial...) par 15 à 20 000 professionnels en France dont le chiffre d'affaires s'élève, en moyenne, à 48 000 euros annuels. « Nous gagnons moins bien notre vie que des infirmiers libéraux » soupirait l'un d'eux. Et…

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