Dans l'entreprise « apprenante », la formation ne détient pas le monopole des apprentissages

À trop vouloir qualifier ses salariés, l'entreprise préserve-t-elle sa capacité à être «~apprenante~» ? Les entreprises qui se disent apprenantes sont-elles celles qui le sont le plus ? Autant de questions abordées lors d'une table ronde de la 6ème Journée d'études Afpa qui s'est tenue le 14 septembre au Cnam à Paris. [Une journée d'études qui faisait écho au numéro hors-série Éducation permanente-Afpa 2017 [Analyses du travail et intentions formatives.]]

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Par - Le 19 septembre 2017.

Assurer sa pérennité dans un monde ultra-concurrentiel, tel est l’objectif premier des entreprises. Certes, elles restent persuadées que l’apprentissage conditionne leur développement mais qu’en est-il aujourd’hui de l’entreprise «~apprenante~» dont le concept a émergé à la fin des années 1980 ? «~Les ambitions ont été revues à la baisse. L’entreprise gère désormais les apprentissages de ses salariés en oubliant que faire face à l’imprévu et échanger avec les autres peut aussi être source d’expérience~», explique Florence Osty, sociologue, professeure affiliée à Sciences Po. Pour elle, un modèle gestionnaire a vécu. «L’apprentissage ne se décrète pas, il ne se prescrit pas.…

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